Comment diagnostiquer l’autisme ?

Le diagnostic ne se fait pas via une IRM cérébrale ni au détour d’une simple prise de sang. L’autisme est diagnostiqué d’une façon beaucoup plus complexe par le biais de ses traductions sociales que l’on regroupe communément en trois catégories : des difficultés dans les interactions sociales, des intérêts spécifiques et des comportements
répétitifs.

Aussi l’autisme est-il étudié sous un prisme social, d’un point de vue extérieur, selon ce que les autres – professionnels ou proches de la personne – perçoivent ; et non du point de vue interne, selon ce qui se passe dans l’esprit de la personne.

C’est pourquoi la multiplicité des signes et leur complexité amènent à consulter une équipe de professionnels multidisciplinaire : un(e) neuropsychologue pourra faire passer des tests de Quotient Intellectuel (QI) et/ou des tests psychométriques, un(e) psychiatre établira un diagnostic officiel en se basant sur ces résultats et parfois, un
bilan chez un(e) psychomotricien(ne) ou un(e) orthophoniste sera fait afin de diagnostiquer d’éventuels troubles « dys » associés.

Dans le cadre des comorbidités, d’autres professionnels peuvent être consultés (nutritionniste pour les troubles alimentaires, psychiatre spécialisé dans le TDA/H etc.) sans oublier les médecines alternatives (sophrologie, naturopathie, massothérapie, acupuncture ou encore neurofeedback, une méthode toute récente basée sur l’utilisation
d’électrodes et de capteurs) pour réduire le stress ou adopter une meilleure hygiène de vie de façon à réduire certains symptômes.